30 octobre 2024

Zachary Desrosiers - zdesrosiers@medialo.ca

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©Gracieuseté

Gabriel Aly Ndiaye, porte avec fierté le drapeau du Québec à la suite de sa victoire

À peine quelques heures après sa victoire en finale, le jeune homme peine encore à réaliser l’ampleur de son exploit. « Écoute, je vais être honnête avec toi. Je ne pense pas que j'ai encore réalisé à 100 % », confie-t-il. « Il faut se le dire, c'est un titre de champion du monde. Je ne pense pas que j'ai encore réalisé. » 

La victoire fraîchement célébrée avec ses amis, il ressent le besoin de revenir au calme. « On a fêté hier un peu avec les amis et tout, mais je pense que là, de retour à la maison, cela va faire du bien. Parler avec la famille et tout, se poser », admet le natif de la région qui est "encore sur un nuage". 

Pour Gabriel, il s’agissait d’un premier titre au niveau international mais également, il est le premier québécois de l’histoire à remporter une médaille d’or lors de ce championnat. « C'est sûr que ça rajoute un peu de pression, parce que tous mes amis boxeurs, tous les coachs ici, reposent sur toi. Il y a beaucoup d'attentes, donc c'était beaucoup de pression », mentionne-t-il.  

Aly Ndiaye a affronté en finale un adversaire d'expérience, fort de 172 combats. « Beaucoup de pression, mais je pense que je l'ai très bien gérée. Ça s'est très bien passé, je pense que mon talent est sorti. Je n'ai pas tout montré ce que j'avais en arsenal, mais je pense que je suis quelqu'un qui apprend très vite. »  

La reconnaissance va aussi à ses proches et à sa foi : « Dieu m'a vraiment aidé pour ce tournoi-là. Je ne peux remercier que Dieu, ma famille, mes amis, parce que ça s'est très bien passé », raconte-t-il avec gratitude. 

 Le futur commence maintenant  

Bien qu'il soit déjà champion, Gabriel ne compte pas s’arrêter là. « C'est que le début. Je n'ai rien fait encore » ; c’est avec confiance que le jeune homme originaire de la région s’est exprimé lors d’une entrevue téléphonique, alors que les championnats canadiens sont la prochaine étape pour lui qui évoluera dans une nouvelle catégorie de poids, un défi supplémentaire qu’il est prêt à relever. Son rêve ultime ? : « Une médaille d'or aux Jeux olympiques de Los Angeles, ça serait mon rêve. Depuis que je suis enfant, je rêve de ça », termine Gabriel. 

Cette victoire marque non seulement un tournant dans sa carrière, mais elle ouvre aussi la voie à une nouvelle génération de boxeurs québécois inspirés par son parcours. Ce succès, fruit de travail et de persévérance, nous rappelle que rien n'est hors de portée pour ceux qui osent rêver grand